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samedi 28 février 2009
vendredi 27 février 2009
L’art - Les yeux levés
Madame Grand,puis Madame Talleyrand-Périgord, Princesse de Bénévent
(détail)
par Élisabeth-Louise Vigée-Lebrun
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jeudi 26 février 2009
mercredi 25 février 2009
D’yeux - Pause coran
«Dis aux croyantes de baisser les yeux, de sauvegarder leurs sexes, de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible.» (Sourate 24, la Lumière, verset 30)
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lundi 23 février 2009
L’art - Formes fermes
"Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière ; les ombres et les clairs révèlent les formes ; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien ; l’image nous en est nette et tangible, sans ambiguïté. C’est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles formes. Tout le monde est d’accord en cela, l’enfant, le sauvage et le métaphysicien."
Le Corbusier
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dimanche 22 février 2009
Coup d’œil sur l’actualité - Habitants, s'entend
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Poésie - Jouisses trompeuses
Navigateur urbain, vieux loup de ruelles
Moussaillon des grandes avenues
Capitaine ivre des rives souterraines
Rat de cave et de caveau, d’escale en escale
Je rêve de croisières et d’agréments
Dans les bas-fonds de la ville souricière.
Lesté de foi et de grâce au vil centre de moi
Frêle esquif gréé de larges ambitions
Je cherche le passage vers l’égout d’or
Dans ce lieu quadrillé de pavés durs
Où les pas écrasent les alentours
Dans le vaste parage du déjà-vu.
Dans la ville aux milles délestages
Au-delà des cauchemars goudronnés
Une vis éventre mes rêves en zone interdite
Mon sexe perfore l’utérus abandonné
Muraille satin du square victorieux
Afin que je naisse à la mort asphaltée.
Un jour je mettrai les voiles vers des inconnues
Voilures charnelles et brumes sanguines
Regards d’îles désertes, sauvage accueil
Surfaces vierges mal vieillies, mais terres grasses
Pour me perdre à jamais dans l’amical amour
Et renouer mes veines aux désirs des femmes.
Les yeux grands ouverts sur les murs remparts
Je mourrai bientôt dans le trépas du sommeil
Un souffle soulèvera mes paupières moites
Poteaux et lampadaires piqueront mon iris
Clochers faisant sillages dans ma prunelle
Avant l’accostage aux rives clandestines.
Par pitié pour l’homme lesté de déceptions
La femme fermera enfin mon regard cimenté
Lessivera mon cœur rempli de bitume
Puis recueillera les jus vivifiants et suaves
Nectar qui aspergeaient mes rêves d’enfants
Dans mon corps révulsé de jouisses trompeuses.
Pierre Rousseau, Les beaux naufrages, 2004.
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vendredi 20 février 2009
Regard sur l’enfance - Recyclage d’enfants
Photo: Pierre RousseauEl payaso «Chupetin»
Juan, Julio et Raúl Martinez Segovia
Pérou
Le CLUB 2/3, division jeunesse d’Oxfam-Québec, a tenu au Biodôme de Montréal le Gala des lauréats de la 17e édition du Concours international de jouets fabriqués à partir de matériaux récupérés (CIJ) et a inauguré l’exposition Déchets d’œuvres, mettant en valeur quelque 300 jouets de 10 pays à travers le monde.
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jeudi 19 février 2009
mercredi 18 février 2009
mardi 17 février 2009
La littérature - Naturellement rousse
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Annonce classée actuellement sur Internet:
Dessinateur et écrivain je recherche une jeune femme NATURELLEMENT ROUSSE (coloration et décoloration exclue)
Votre profil : 18/35 ans, physique svelte ou menue
Type : débutante uniquement
Yeux : verts ou bleus
Peau : porcelaine
Préférence pour une morphologie anglo-saxonne
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lundi 16 février 2009
Témoin oculaire - 16 février 2009
La femme au manteau vert mange une carotte crue devant le magasin de chaussures.
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dimanche 15 février 2009
La musique - Larmes des profondeurs
Amy Lee - Evanescence - Going under (Sur YouTube 
)
Now I will tell you what I've done for you
Fifty thousand tears I've cried
Screaming deceiving and bleeding for you
And you still won't hear me
Don't want your hand this time I'll save myself
Maybe I'll wake up for once
Not tormented daily defeated by you
Just when I thought I'd reached the bottom
I'm dying again
I'm going under
Drownind in you
I'm falling forever
I've got to break through
I'm going under
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samedi 14 février 2009
vendredi 13 février 2009
Photographie - Bois d’échouerie
Baie-Trinité (Côte-Nord), QuébecPhoto: Pierre Rousseau - © 2009
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jeudi 12 février 2009
Clin d’œil - Passe-temps
Extrait d'une chanson:
«Si la troisième n’a pas lu Pline
..On ne saurait le lui reprocher:
..Elle fait un mètre de tour de poitrine,
..Elle ressemble à un sablier,
..Qu’aurait la taille tellement fine,
..Qu’on ne voit pas le temps passer.»
Émile Jacques-Dalcroze, Mélodie en couleur, 1991.
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mercredi 11 février 2009
mardi 10 février 2009
L’art - Table de multiplication
Table aux 1000 yeux___________________________________________________
lundi 9 février 2009
Aux yeux de la mort - Marie Toupin - 1
Au début de novembre, Marie Toupin, une voisine dont le mari était mort récemment, m’aborda dans la rue. C’était une femme mal nourrie, une plante rabougrie prise de consomption, car elle avait peu de santé. Elle avait eu huit enfants mort-nés et de nouveau embarrassée. Sous ses yeux, huit petits plis et un autre en formation. Une femme enceinte a toujours une allure de forçat. Son mari, joaillier, n’avait point été foutu de lui fabriquer une breloque. Elle me parla d’un oiseau d’argent qui l’avait suivi tous les jours pendant des semaines et maintenant mort. « Un oiseau ?» dis-je, avec l’air de lui démontrer sa folie, bien malgré moi, car je l'avais prise d'affection. «Point plus gros que l’ongle du petit doigt, avec de minuscules ailes qui battaient en silence, dit-elle. J’étais seule à le voir.» Je hochai la tête. «À la mort de mon mari, c’était comme si on m’avait enlevé une partie de ma tête», ajouta-t-elle. «Se retrouver seule…» dis-je. «Ce n’était point le fait d’être seule qui m’angoissait, mais celui de n’être plus deux, m’avoua-t-elle. L’oiseau me réconfortait. Il n’existait que pour moi. Comme une gentillesse.» Elle passait sa main sur sa joue, puis sur son ventre. Pour sûr, les gens avaient dû s'étonner de ses yeux qui virevoltaient, ce qui est signe de folie, je pense. «Puis un jour, il n’est point venu, dit-elle encore. Ni les jours qui suivirent. Hier, une mésange a frappé durement la vitre qui donne sur le cap et s’est tué. Je l’ai fait frire et je l’ai mangé.»
Pierre Rousseau, extrait de L’œil du métis, 1997, roman.
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dimanche 8 février 2009
samedi 7 février 2009
vendredi 6 février 2009
Histoire de voir - Ouvertures d’esprit
«J'aimerais que les Québécois réfléchissent et se mettent les yeux devant les trous.» (Pauline Marois)
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jeudi 5 février 2009
mercredi 4 février 2009
Ça crève les yeux - Énucléation
«C'est à l'âge de huit ans, que se trouvant dans la boutique d'un coutelier, se produisit l'accident oculaire de Léon Gambetta. L'enfant, accoudé sur l'établi, regardait l'ouvrier en train de percer des trous dans le manche d'un couteau, avec un clou. Pour provoquer la pénétration plus rapide de ce clou, le coutelier lui imprimait une rotation rapide grâce à un fleuret tendu sur une corde. Le fleuret cassa et frappa le jeune curieux à l'œil droit.
Il y eut perforation de la cornée qui cicatrisa très rapidement, si bien que l'on put croire à une guérison définitive. [...] mais la cécité se produisit avec une inflammation chronique uvéale. [...] Le mal continua à progresser. Les douleurs apparurent en même temps que le globe augmenta de volume [...]»
Une quinzaine d'années après l'accident, on dut procéder à une énucléation.
Il y eut perforation de la cornée qui cicatrisa très rapidement, si bien que l'on put croire à une guérison définitive. [...] mais la cécité se produisit avec une inflammation chronique uvéale. [...] Le mal continua à progresser. Les douleurs apparurent en même temps que le globe augmenta de volume [...]»
Une quinzaine d'années après l'accident, on dut procéder à une énucléation.
Source: http://www.snof.org/histoire/gambetta.html
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mardi 3 février 2009
lundi 2 février 2009
Lacrymatoire - Vol à la source
«Vous, molles larmes, n’éteignez point pourtant
..Un reste de clarté dans mes yeux; laissez
..Un souvenir, que noble soit ma mort,
..Ô trompeuses, voleuses, me survivre.»
Friedrich Hölderlin, extrait de Larmes, dans «Odes».
..Un reste de clarté dans mes yeux; laissez
..Un souvenir, que noble soit ma mort,
..Ô trompeuses, voleuses, me survivre.»
Friedrich Hölderlin, extrait de Larmes, dans «Odes».
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dimanche 1 février 2009
D’yeux - Cher comme chrême
La Bienheureuse Anna Maria Taïgi.
Un jour, sa petite fille se déchira la pupille d’un œil et désespérait de la guérison.
Anna Maria Taïgi fit le signe de la croix avec de l’huile de Sainte-Philomène et le lendemain l’œil était guéri.
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