vendredi 7 mars 2008

Lacrymatoire - C’est loin les maisons

«Il vit que les yeux de cette femme, sa mère, brillaient. Il ne se plaignit plus de rien.
— Pourquoi tu pleures ?
— Ca peut arriver comme ça, pour rien.
— Je voudrais pas.
— Mon amour, c’est fini, je crois bien.
Il oublia, se mit à courir en avant, revint sur ses pas, s’amusa de la nuit dont il n’avait pas l’habitude.
— La nuit, c’est loin les maisons, dit-il.»

Marguerite Duras, Moderato cantabile.
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