Les nuits noires d’étoiles, ....En citadins bâtisseurs, Nous fripons la matière dure ....Au bout des seins Des vierges matins à venir. Dans nos têtes lentes, Nous bâtissons des cathédrales où ....Nulle jouissance ....Nul amour diamant Ne pénètrent. Nous jouons à faire semblant Que le monde Ne sera plus jamais pareil, Tel que convoité En façon et manière. Blottis entre l’eau et les fruits, Nous craignons l’avenir Comme on craint la soif. Silencieux, Indifférents aux mille ardeurs ....Des patients artisans, Nous fermons nos yeux. Des gouffres s’ouvrent ....Sous nos iris, Immenses alvéoles noires ................Avaleuses de rêves. Nous ne sommes pas ....À la hauteur Des précaires bénéfices «Quand l’engoulevent, Ivre de conquêtes, La gueule grande ouverte, Avale ........L’espace ........Et l’air du temps» Entre nos mains inertes. Pierre Rousseau. Sur le dos de la nuit, 2005.
mardi 15 avril 2008
Poésie - Yeux précaires
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