Il nous faudrait saisir le poignet de la mort,
Cette mal-aimée,
Pour la retenir,
Comme le câble le navire
.....échoué,
Pour rien, pour voir,
Espérer un trésor dans les décombres
.....de tant de malentendus.
Il nous faudrait saisir son poignet d’une main,
Et de l’autre,
caresser sa joue,
.....Une fois,
.....Deux fois
.....Trois fois...
Nous ne sommes pas à la hauteur
Quand l’engoulevent,
.....Ivre de conquêtes,
.....La gueule grande ouverte,
Avale l’espace et l’air du temps
Entre les saules pleureurs penchés
.....sur l’eau miroitante
Où patinent, légères, les frivoles nèpes carnivores.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
___________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire