mardi 31 mars 2009
lundi 30 mars 2009
dimanche 29 mars 2009
samedi 28 mars 2009
vendredi 27 mars 2009
Regard sur l’enfance - Partons, la mer est belle...
jeudi 26 mars 2009
mercredi 25 mars 2009
mardi 24 mars 2009
Poésie - À tire-d'ailes
Une guêpe se pose
....sur le rebord de la tasse,
Cherche le sucre
Comme l’enfant un biscuit
....dans l’armoire de la cuisine.
Au bout de mes doigts,
Le vent de ses ailes,
Comme une caresse.
Et ton souffle léger
....dans mon cou… frisson...
Les yeux mi-clos,
Je regarde la nuit descendre
....lentement
........dans l’encolure du bonheur.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
lundi 23 mars 2009
Des troubles - Remuage d’œil
«Cet appareil intègre les technologies de la chaleur par rayons infrarouges lointains et des microordinateurs sur microplaquette. L’effet de la chaleur, de la vibration et du massage favorise l’oxygénation et la circulation dans les canaux des yeux.»
dimanche 22 mars 2009
samedi 21 mars 2009
vendredi 20 mars 2009
Ça crève les yeux - Légère inquiétude
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jeudi 19 mars 2009
mercredi 18 mars 2009
mardi 17 mars 2009
lundi 16 mars 2009
L’art - Anallatisme
dimanche 15 mars 2009
Des troubles - Vue juste
9 juillet 1964, au Camp militaire de Saint-Jean, Escadrille 12 / Escadron #674. Cette journée-là, j'ai tiré de la carabine pour la première fois de ma vie. À l'extérieur, avec une 303 modifiée; 15 balles, à 25 verges. Il semble que j'aie été le meilleur, puisqu'on m'a remis cet écusson qui indique le degré d'habileté au tir de précision. J'avais 15 ans et souffrait déjà d'une légère myopie... sans le savoir. Je le découvrirai l'automne suivant.
samedi 14 mars 2009
Poésie - État de siège
ÉTAT DE SIÈGE
Sexe bandé comme un gratte-ciel
Enculage de nuages roses, coït en zone aérienne
Accouplement volage, fécondation in virgo
Bonne conscience dans les nombrils eunuques
Fesses humaines, éponges humides par derrière titillé
À venir geindre, pluie d'anges dans l'esprit de Dieu
Qui sera, le temps de l'écartement grandiose,
Plus grand que son Père en triangle éborgné.
Splendeur et polissonneries dans la fosse
Veinules odorantes, engloutisseur de ruines
Vive mécanique céleste et anusienne
Lautréamont est de retour, lustrez votre anus
Voilà le maître dressé dans son manteau noir
Qui fait voir l'innommable par sa fosse iliaque
Belle nuit assouvie et galbe lumineux en visite
Homme constipé et athée périra en son manoir.
Amour rusé et malice subtile, enceinte
Morsure de fesses et horions, pinces et crabes
Chauffés, rotifères bouillis prestement
S'étiolent les vents solaires soufflés crus
Pourrissent les comètes, les nuages, désastre
Ne reste qu'un ciel inhabité, vide d'espoir incréé
Noir cœur en chaumière, sauvage désert
Nuit affreuse là où la matière chut, désolante.
Puis l'homme dit à qui l'encule:
«Le désespoir est la plus petite de nos erreurs»
Pierre Rousseau
vendredi 13 mars 2009
jeudi 12 mars 2009
mercredi 11 mars 2009
mardi 10 mars 2009
Pas vu pas cru - C’est mourant
«[Il soupire] Je ne sais pas si je vais me réincarner... ou alors je me réincarnerai en femme... [rire]... Vous savez, dans la tradition des dalaï-lamas, on peut même se réincarner avant sa mort. Un de mes maîtres, Sakya Tchögyach Rimpoché, fut choisi par le 13e dalaï-lama comme la réincarnation de son propre maître, alors que ce dernier était encore vivant. Les Chinois sont fous de rage quand je parle de nommer quelqu’un de mon vivant.» [Propos recueillis par François Gautier à Auroville (Inde) - Le Point - Février 2009]
En 1989, le dalaï-lama reçoit le prix Nobel de la paix. L'an passé, le magazine Time l'a classé au premier rang des 100 personnalités les plus influentes de la planète.
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lundi 9 mars 2009
Regard sur l’enfance - Évolution
dimanche 8 mars 2009
samedi 7 mars 2009
Ça crève les yeux - L’Aiguille du Borgne
Bien nommer les lieux pour mieux les situer:
Le mont du Borgne est un sommet de 3153m d'altitude aux frontières de la vallée des Belleville et de la commune de Saint-Martin-de-Belleville, au dessus de la station de Val Thorens, et de Méribel les Allues. Il est situé à la limite du parc national de la Vanoise, et au nord de l'aiguille de Péclet et au sud de l'aiguille du Fruit.
vendredi 6 mars 2009
Aux yeux de la mort - Mauvaise herbe
En un lieu précis, le Silène noctiflora fleurit à dix-sept heures. Une heure après le passage de la mort.
Les vrillettes aussi connaissent le temps : elles en grugent les heures.
Le hasard pose la probabilité de mourir. Car la mort reste toujours un événement imprévu. Même si elle est parfois accidentelle, elle n’est jamais fortuite.
Comme un gnou à la rivière remplie de crocodiles, je vais boire à la vie remplie de hasards. À l’aventure. N’importe comment.
J’arriverai à terme quand même.
Pierre Rousseau, Les fillettes du roi, Guérin éditeur, 1998, p. 242.
jeudi 5 mars 2009
mercredi 4 mars 2009
Histoire de voir - Monnayage
Publicité payée, publiée et distribuée par l'Organisation centrale de l'Union nationale, en 1966, afin que le salaire minimum soit porté à 1,00$ l'heure. Daniel Johnson avait été élu cette année-là. Ici, le côté anglais du «spécimen».
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mardi 3 mars 2009
Poésie - Cérébrotonique ?
L'amour à l'ombre d'un palmier
Ce soir, à l'ombre du palmier silencieux
Qui veillait sur notre amour épanoui,
J'aspire, rêveur, à une vague mélancolie,
Depuis notre dernier baiser affectueux.
Le reflet de l'astre nocturne dans ses grands yeux,
Comme deux émeraudes éclatantes de féérie,
Diamantait son jeune regard attendri
Telle une myriade d'étoiles dans les cieux.
Près du mien battait son cœur passionné
Et tout en elle respirait la limpide gaieté.
Cruel destin qui a brisé notre bonheur.
Soudain, là, sur la plage de sable luisant
J'aperçois, avec émoi, son regard flamboyant,
Je sens de nouveau, près du mien, battre son cœur.
lundi 2 mars 2009
dimanche 1 mars 2009
Chromatisme - Couleur de violette noire
[...]
«Un tel orgueil impuissant, une telle passion d’être la plus forte soulevaient son corps de petite femme, que les Hubert en demeurèrent saisis. Ils ne reconnaissaient plus la gamine blonde, aux yeux couleur de violette, au long col d’une grâce de lis. Les yeux étaient devenus noirs dans la face méchante, le cou sensuel s’était gonflé d’un flot de sang. Maintenant qu’elle avait chaud, elle de dressait et sifflait, ainsi qu’une couleuvre ramassée sur la neige.»
Émile Zola, Le rêve.