Une amie m'a dit que la femme était un thème récurrent dans mes poèmes. Pour confirmer cette assertion, voici le premier poème (un sonnet) "officiellement" écrit lors d'un concours de poésie en 10e secondaire, au Collège Roussin. Gagnant du deuxième prix, j'ai raté le premier prix à cause de ma gêne (timidité), n'ayant pas voulu le lire devant la foule, c'est-à-dire devant les centaines d'élèves réunis dans le gymnase. J'avais alors 16 ans.
L'amour à l'ombre d'un palmier
Ce soir, à l'ombre du palmier silencieux
Qui veillait sur notre amour épanoui,
J'aspire, rêveur, à une vague mélancolie,
Depuis notre dernier baiser affectueux.
Le reflet de l'astre nocturne dans ses grands yeux,
Comme deux émeraudes éclatantes de féérie,
Diamantait son jeune regard attendri
Telle une myriade d'étoiles dans les cieux.
Près du mien battait son cœur passionné
Et tout en elle respirait la limpide gaieté.
Cruel destin qui a brisé notre bonheur.
Soudain, là, sur la plage de sable luisant
J'aperçois, avec émoi, son regard flamboyant,
Je sens de nouveau, près du mien, battre son cœur.
___________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire