Quand la terre était plate, elle ressemblait à un bouclier. Elle avait donc un umbo, comme la bosse au centre des boucliers, et ce nombril se dressait à Delphes dans le temple d’Apollon, sous la forme d’une pierre arrondie. C'était le centre du monde, le nombril du monde.
Mais ce n'est pas tout à fait ce qui intéresse Pierre de Ronsard dans ce petit poème:
«Petit nombril, que mon penser adore,
..Et non mon oeil qui n’eut oncques le bien
..De te voir nud, et qui merites bien
..Que quelque ville on te bastisse encore.»
Pierre Rousseau, Les orifices du corps dans les arts et la littérature, 1996.
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