Nos mains d’itinérants
......... Frisent la folie,
Des plaies se détachent
.........Au fond de nos yeux.
Qu’avons-nous vu
.........De si effrayant
.........De si inhumain
Pour ne pas toucher,
.........De nos poings levés,
Les étoiles iris
En elles-mêmes
..................effondrées
Dans la chair de l’espace.
La ville roucoule
Et
.........Croule sous la nuit
.........Mille fois délavée
À même les dénis de justice.
Les miroirs s’enfoncent,
Lentement,
Dans nos blessures entrouvertes.
.........Demain,
.........Peut-être,
Embrasser l’infortune
Sur les pâles esquisses
Des sourires à renaître.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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