Nous glissons nos bras
Dans l’encoignure du temps,
Nous hérissons,
Pulpes de spasmes,
Les filtres d’amour libre,
....Aériens,
Entre les pans de brume
Accrochés aux lucarnes.
....Par ses mille bras,
Et refaisons,
Encore une fois,
Les mêmes parcours vagabonds.
Nous attendons
....Patiemment
Que le matin dévoile
....Les paysages flous
....Des parcs à languir.
Nous passons une éponge
....Imbibée d’acide
Sur la dernière toile du Maître.
Nous tirons
....La chasse d’eau vive
....Sur le dos des quand dira-t-on,
Et donnons volontiers
....Toute notre âme
Pour un croûton de tendresse.
..............................nos yeux.
Nous aimons la vie
....Sur un fil
Tendre comme une aiguille.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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